Confession

      Tôt ou presque, comme tout le monde je me lève le matin, il faisait toujours nuit, le calme régissait la pièce, et le désordre la combla, mes traits de visages ne sont toujours pas à leur place, heureusement que je n'ai pas de cheveu, sinon je ressemblais bien à une bête de foret, l'ambiance floue, la gorge sèche, et comme si cela ne suffisait pas je commençais déjà à penser de ce que ça serait ma journée, et les tonnes de tâches qui m'attendaient comme les montagnes les plus accidentés et plus haut que mes chagrins, je me sens un peu l'esclave de ma vie, ou précisément, l’esclave de ce civisme mal adapté à ma nature, la nature dont je pourrais en faire corps avec, cette nature dont l'espace et le temps constituaient la seule alchimie de la vie, où chaque instant fut inoubliable et à savourer, dans tous les cas, il exista bien un tard quelque part dont j'arrivais pas à mettre la main dessus, mais en attendant je suis toujours entrains de subir l'entropie de ma vie.Tout ça pour vous dire qu'on a plus ce précieux moment pour soi, ce moment quand notre existence devint unique dans le cosmos, nous sommes dans les premiers instants de la journée, or notre esprit est clore, comme si nous l’avons déjà terminé.
      Zak de quelques part